L'enfant adopté par deux homos, lui aussi n'a rien demandé.
le topic c l'adoption d'enfants par des homos et non pas l'homosexualité qui a existé depuis que l'humain existe et dont je n'ai rien contre.
Il est difficile de ne pas parler de l'homosexualité sans parler du sujet de l'adoption.....
Comme il s'agit de confier un enfant à un couple d'homosexuelle....

Voilà d'ailleurs quelques infos complémentaires.....
Le 26 février 2002, la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH, Strasbourg), a rendu un arrêt fort attendu sur l'existence ou non d'un droit à l'adoption pour les personnes homosexuelles dans les conditions standards.
Le plaignant, un homme homosexuel, accusait la France de l'avoir soumis à une discrimination injustifiée en lui refusant la possibilité d'adopter un enfant en raison essentiellement de son "choix particulier de vie ". Il faut savoir que la Convention européenne des Droits de l'Homme ainsi que le traité de Maëstricht et la loi française interdisent explicitement toute discrimination fondée sur la notion relativiste "d'orientation sexuelle" au même titre que les discriminations religieuses, physiques ou linguistiques.
La Cour a conclu que si l'échec de la procédure d'adoption était effectivement dû à une discrimination sexuelle, celle ci a pu être légitime dans la mesure où l'intérêt de l'enfant peut toujours prévaloir sur le "droit à l'adoption". En cela, nous pouvons soutenir sa position qui s'oppose à l'affirmation d'un prétendu "droit inconditionnel à l'enfant" réduisant l'enfant au rang d'objet et de propriété de ses tuteurs.
Pourtant, comme dans les affaires relatives à l'avortement, la Cour s'est laissé la possibilité d'adapter sa jurisprudence au gré des évolutions sociales, des circonstances locales, et d'une meilleure connaissance des conséquences psychologiques sur l'enfant d'une adoption par une personne ou un couple homosexuel. Elle reconnaît ainsi que si ce refus d'agrément avait eu lieu dans un autre pays plus permissif, la discrimination aurait été contraire aux droits de l'homme.
En soumettant sa jurisprudence à l'esprit du temps, et en affirmant qu'elle peut varier selon les pays, la Cour européenne des Droits de l'Homme a-t-elle conscience de désavouer le caractère universel des droits de l'homme ? Il s'agit malheureusement sur ce point d'une évolution profonde causée par l'oubli de la notion universelle de personne.
La jurisprudence de la CEDH s'impose aux 43 Etats membres du Conseil de l'Europe, aussi, l'affirmation d'un droit à l'adoption s'exerçant de façon identique quels que soient les choix familiaux et sexuels des postulants aurait eu des conséquences considérables dans l'ensemble de la grande Europe. Aujourd'hui, elle vient utilement conforter la jurisprudence du Conseil d'Etat alors qu'un certain nombre de Tribunaux Administratifs, comme celui de Besançon, avaient tenté de permettre "l'adoption homosexuelle"
En Europe, contrairement à ce que pourrait laisser penser l'arrêt de la Cour, les législations sont globalement opposées à "l'homoparentalité", même si l'Europe du Nord, comme à son habitude, est bien plus permissive sur les questions de société que l'Europe latine.
Ainsi, les Pays-Bas sont le seul pays où il est prévu qu'un couple d’homosexuels puisse adopter un enfant. Par ailleurs, avec le Danemark, ils sont seuls à autoriser explicitement l’adoption d’un enfant par le partenaire homosexuel de son père ou de sa mère ; les Pays-Bas, l’Angleterre et, à un moindre degré l’Allemagne, permettant à un couple d’homosexuels de partager l’autorité parentale de l'enfant de l'un d'entre eux.
Si les modalités de l'exercice de l'autorité parentale sont en général assez détaillées, en revanche les règles de l'adoption et de l'accès à l’assistance médicale à la procréation restent imprécises quant à leur application spécifiques aux personnes homosexuelles. Seuls l’Allemagne et le Danemark réservent explicitement l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux femmes qui vivent au sein d’un couple hétérosexuel. Il y a là un enjeu de société, qui, pour la France, va se rejouer lors du prochain examen des lois de bioéthique.
Certains lobbies, de dimension européenne, tels que les "Associations de Parents et de futurs parents Gays et Lesbiennes" (APGL) militent depuis plus de 15 ans en faveur de ce qu'ils ont eux même nommé, "l'homoparentalité". Mais l'activisme de ces lobbies ne doit pas cacher que la grande majorité des personnes homosexuelles ne ressentent pas le désire d'avoir des enfants. Plus, elles reconnaissent aisément que leur choix de vie est profondément opposé à un tel projet, tant en raison de leur psychologie personnelle que de l'intérêt de l'enfant.
L'homosexualité exclue ainsi généralement le désir d'enfant.
Pourtant, si la revendication de "l'homoparentalité" prend aujourd'hui une visibilité accrue, c'est en raison de sa situation au carrefour de trois évolutions actuelles de notre société : Le bouleversement du "modèle familial", la reconnaissance croissante de la légitimité des pratiques homosexuelles ou l'indifférence à leur égard, et l'invention des techniques de procréation artificielle.
Le modèle de la famille recomposée tend à considérer l'enfant comme un adulte précoce dont la charge d'éducation serait partagée au sein de la "tribu", contribuant ainsi à séparer la procréation de l'éducation.
L'acceptation ou l'indifférence croissante à l'égard des pratiques homosexuelles tend à assurer le bien fondé social de ces relations. Or, une fois affirmée la légitimité du couple homosexuel, comme tel fut le cas avec le vote du PACS, il devient bien difficile de ne pas en faire de même des autres revendications, dont le "droit à la parentalité", contribuant ainsi à séparer le modèle familial naturel de la "parentalité".
La fécondation in vitro, procréation asexuée, permettrait avec l'adoption et l'insémination artificielle de mettre en œuvre ce prétendu "droit inconditionnel à la parentalité". L'invention des techniques de procréation artificielle venant accentuer la séparation entre la sexualité et la procréation.
Ce sont ces trois séparations successives entre la sexualité, la procréation et famille qui ouvre le champ, associées à "l'indifférencialisme" sexuel, à la revendication de "l'homoparentalité".
L'arrêt de la Cour européenne, s'il n'a pas permis à cette revendication communautaire de se couvrir de l'autorité des droits de l'homme, s'est pour l'essentiel limité à refuser de la promouvoir, pour l'instant. La meilleure réponse qui semble pouvoir y être apporté devrait résider en la réaffirmation de "l'unité" de la personne et de son "universalité".