Le 3 juillet 987, dans la vieille cathédrale de Noyon, Hugues Capet devient roi des Francs sous le nom de Hugues 1er. Il est sacré par l'évêque de Reims, Adalbéron, selon un rituel germanique inauguré par Pépin le Bref. Deux jours plus tôt, à Senlis (ou peut-être à Noyon ou Soissons), les principaux seigneurs du royaume ont offert la couronne au comte de Paris, au détriment de l'ultime héritier de Charlemagne et des rois carolingiens. Le royaume sur lequel va régner Hugues Capet s'étend sur la partie ouest des régions occupées par les Francs, de la Manche à la Meuse, et correspond en gros au bassin parisien.
Cette région fortement romanisée s'appelait Neustrie sous Clovis et ses successeurs mérovingiens. Elle est appelée Francie occidentale au temps de Charlemagne et des carolingiens. Les Capétiens vont en faire le noyau de la France actuelle.
Texte rédigé par : André Larané.
Source & infos compléméntaires: Herodote
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par Sphilou à 11:55 AM
Alors que le film « I.A » de Steven Spielberg, sorti il y a quelques jours sur les écrans américains, nous raconte l’émouvante histoire d’un petit garçon, ou plutôt d’un petit robot à l’intelligence artificielle (I.A.), qui désire avoir les même sentiments que les hommes, des chercheurs travaillent dans cette voie en inventant le robot pris par la fièvre du jeu. Paul Apostolik, directeur du laboratoire de sciences cognitives de l’Université de Géorgie (UGA), est le père d’Alfred, infatigable joueur de poker. Alfred a quasiment tout d’un joueur de poker humain moyen qui tente sa chance sur le web. Alfed se connecte au site par la même interface que les hommes, il regarde l’écran pour évaluer son jeu, il utilise une souris pour sélectionner les cartes qu’il ne veut pas garder. La seule grosse différence est son endurance, puisqu’il peut jouer plusieurs jours d’affilée sans être fatigué. Et en plus ca rapporte gros, puisque Alfred aurait augmenté ses revenus de 200% en jouant plus de 2.000 fois en quelques jours, selon Paul Apostolik.
Le but de l’I.A. est de créer un « superman » capable d’accomplir ce que l’homme ne peut pas faire, selon Michael Covington, codirecteur du centre I.A. de l’Université de Géorgie.
Ce laboratoire d’intelligence artificielle est entrain de mettre au point un robot capable d’aider les gardes forestiers à exterminer les mites des arbres.
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par Sphilou à 8:01 AM
Partout dans la nature, il faut un papa et une maman pour faire un bébé? Eh bien, pas du tout. Que diriez-vous d’une société où il n’y a que des femelles, et où les mâles s’empressent de redevenir normaux —c’est-à-dire, pour eux, femelles ?
C’est la découverte étonnante qu’ont annoncé la semaine dernière des chercheurs néerlandais dans la prestigieuse revue Science. "Je pense que ce cas isolé est assez rare, puisque c’est la première fois qu’on le découvre", a résumé tant bien que mal aux journalistes le chercheur principal, Andrew Weeks, de l’Université d’Amsterdam.
Cela repose la vieille question de la supériorité du sexe. En effet, du froid point de vue des biologistes, la reproduction que nous connaissons tous, qui a pour conséquence de procéder à un brassage des gènes de deux individus, est parfois moins efficace que la reproduction qui consiste à recopier un seul groupe de gènes: après tout, c’est ce que font par exemple les bactéries depuis quatre milliards d’années lorsqu’elles se divisent en deux, et elles se débrouillent très bien. Chez elles, ce sont les mêmes gènes, d’un individu à l’autre: s’il y a une erreur d’ADN, elle sera éliminée (l’individu mourra) ou elle se perpétuera si elle permet à cet individu de survivre plus efficacement.
Cet acarien très spécial, qui vit dans les régions sub-tropicales (de la Californie au Brésil en passant par la Floride) et se nourrit de plants de café, de thé et de citron, vient donc rebrasser les cartes. Certes, les bactéries ont un mode de reproduction plus efficace, mais en contrepartie, elles n’évoluent pas: d’un milliard d’années à l’autre, elles sont toutes pareilles. Et il en est de même de toute espèce haploïdes... sauf celle-ci. Et c’est donc la faute à une bactérie.
Comme on pu le constater Weeks et ses deux collègues, les oeufs de cet acarien sont enrobés par cette bactérie. Les chercheurs ont donc injecté là-dedans de solides doses d’antibiotiques, afin de se débarrasser de cette bactérie, et ont observé ce qui se passait. Et sous leurs yeux éblouis, les oeufs non-infectés ont donné naissance à des mâles, tandis que les oeufs toujours infectés ne donnaient naissance qu’à des femelles. Autrement dit, c’est au stade embryonnaire que la bactérie opère ce changement de sexe.
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par Sphilou à 12:18 AM
Un dépistage par analyse urinaire pourrait être envisagé pour diagnostiquer in vivo les maladies à prions, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou la maladie de la vache folle, selon une étude menée par une équipe de chercheurs israéliens, publiée sur le site Internet de la revue Journal of Biological Chemistry. Selon Ruth Gabizon, spécialiste des maladies à prions à l'hôpital Hadassah à Jérusalem, il est possible de détecter dans les urines d'hommes et d'animaux la présence d'une protéine, nommée UPrSc, caractéristique des encéphalopathies spongiformes malades, avant l'apparition des premiers signes cliniques. Les chercheurs israéliens ont analysé les urines de hamsters contaminés expérimentalement, de " vaches folles " en provenance du Royaume-Uni ainsi que celles de huit patients atteints de façon héréditaire de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Dans tous les cas, l'équipe de Ruth Gabizon a détecté la présence dans les urines de la protéine UPrSc. Les enjeux d'une telle découverte, si elle est confirmée par d'autres chercheurs, sont considérables, puisqu'un simple test d'urines pourrait permettre de dépister la maladie pendant la période d'incubation. Actuellement, le seul moyen de diagnostiquer ce genre de maladies chez les animaux est d'analyser une ponction cérébrale après la mort de l'animal à l'aide des tests Bio-rad ou Prionics.
Cette découverte arrive à point nommé, puisque certains gouvernements, comme celui de la France, remettent de plus en plus en cause l'abattage systématique du troupeau lorsque l'une des bêtes présentes des signes hypothétiques de la maladie. Jean Glavany, ministre de l'Agriculture, attend l'aval de l'AFSSA pour mettre un terme à cette pratique.
Cette découverte pose de nouvelles questions sur le trajet du prion dans l'organisme et sur les risques de sa présence dans l'environnement. Par Olivier Frégaville
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par Sphilou à 1:17 PM
Chevrolet Corvette Coupé V8 5.7 : un navire nommé désir L’Amérique produit des voitures et des mythes. Quand les deux se rencontrent, cela donne la Chevrolet Corvette qui symbolise depuis quarante-sept ans – le bel âge – la voiture de sport " made in USA ". Un symbole d’ailleurs bien vivant puisque la Corvette a réalisé le doublé dans la catégorie GTS aux dernières 24 Heures du Mans, après avoir remporté les 24 Heures de Daytona en février. Si l’américaine se distingue sur la piste, elle se fait également remarquer sur la route. Même dans sa nouvelle version civilisée, la " Vette " pour les intimes, c’est d’abord une " gueule " inimitable et un moteur. Son nom gravé dans la carrosserie montre qu’elle a vraiment son appellation dans la peau. Dans sa livrée jaune Millenium (en option), semblable à celle des voitures engagées en compétition, elle ne fait pas dans le détail pour capter l’attention de ses nombreux admirateurs. Avec son avant plat comme la main et son arrière tronqué gros comme le poing, la ligne évoque la force brute et l’Ouest sauvage. L’alliance de la crosse et du canon en fait une arme redoutable. Celle-ci ne tire pas de balles mais elle crache tout de même le feu. Le barillet se trouve sous le capot qui renferme le spectaculaire V8 de 344 ch. Il ne faut pas bien longtemps pour entrevoir les possibilités de ce moteur. La simple mise en route donne déjà un aperçu réaliste. Au ralenti, le grondement sourd de la mécanique est un heureux présage des harmonies puissantes enregistrées lors des montées en régime. Les bonnes grosses vibrations – qui sont autant de sensations – délivrées à bas régime s’évanouissent au fil des tours. Suite de l'article d'ArgusAuto posté
par Philippe Molines à 1:00 PM
Pour faire sa cour, la luciole allume et éteint son abdomen. Cet inlassable spectacle nocturne gardait encore une part de mystère pour les biologistes : ils connaissaient le mécanisme et la réaction chimique qui permet de produire cette lumière, mais n’avaient pas encore trouvé l’interrupteur. Un article publié cette semaine dans la revue Science apporte la réponse : c’est l’oxyde nitrique qui permet à la luciole de maîtriser sa luminescence. Dans le corps humain, l’oxyde nitrique jouerait un rôle important dans le contrôle du flux sanguin et dans la transmission d’influx nerveux entre les synapses. Chez la luciole, en temps normal, l’abdomen ne produit pas de luminescence. Les photocytes, les cellules qui remplissent la ‘’lanterne’’ de la luciole, réagissent en présence de l’oxygène. Mais au sein de ces photocytes, les mitochondries consomment cet oxygène, les empêchant de briller. Il faut donc qu’un signal envoyé par le système nerveux stimule la production d’oxyde nitrique dans les cellules. Le gaz suspend la respiration des mitochondries, l’oxygène est donc libre pour faire réagir les photocytes. Le schéma inverse permet d’éteindre le photophore.
La luciole passant sa vie à faire la cour, les humains profitent toute l’année du scintillement de ces sympathiques coléoptères.
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par Sphilou à 12:13 PM
Victoire de Michael Schumacher au GP de France 2001 Les Ferrari confortent donc leur domination sur les autres écuries, surtout que McLaren-Mercedes a véritablement loupé le coche : Coulthard termine 4ème après avoir écopé d'une pénalité de 10 secondes (qui en réalité coûte bien davantage) pour excès de vitesse dans les stands, tandis que son équipier, Mikka Hakkinen, continue la série noire, calant au démarrage du tour de formation et ne pouvant plus prendre le départ. Le double champion du monde 1998-1999 n'a glané que 9 points en 10 GP !!! Vous pouvez trouver les autres résultats ici (ainsi qu'un résumé). Source : Daily F1 posté
par Philippe Molines à 6:42 PM
Un nouveau type de CD vient d'être inventé, capable de stocker 150 Go de données grâce à une gravure en volume ! L'institut d'optique de l'université technique de Berlin a mis au point un système pour graver les CD dans un volume et non plus sur une surface. Les données sont inscrites dans des grilles qui se superposent en partie, et qui sont lues ensuite séparément. Il est de plus possible de faire une gravure multicouche. On atteint ainsi une capacité de stockage record, que même les disques durs de nos ordinateurs peinent encore à approcher. Il faut bien entendu un laser d'un type d'une intensité spécifiques pour lire ce CD de nouvelle génération, qualifiés par ses inventeurs de «micro-holographique». (Source : Ambassade de France en Allemagne).
Source & infos complémentaires : Besok
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par Sphilou à 3:47 PM
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